Dusty Rainbow From The Dark est né d'une idée folle, celle de la transgression des genres et de l'abolissement des frontières de l'art. D'un côté, la musique, évidemment, faite d'anachronismes et de sonorités nostalgiques propres au musicien français. De l'autre, le cinéma, sa puissance narrative et sa faculté à stimuler l'imaginaire. Car la quatrième expérience sonore du célèbre Wax Tailor est d'abord une histoire, celle d'un jeune enfant découvrant au fond d'une caisse de multiples vinyles qui forment l'album que nous écouterons. Disque-concept s'il en est, situé à la lisière de deux mondes, Dusty Rainbow From The Dark est ainsi défini par son créateur comme une sorte de conte musical dans lequel la narration et la musique ne peuvent être dissociées. Le ton est donné dès la première piste, Exordium, où la voix du célèbre Don McCorkindale - chroniqueur pendant 40 ans à la BBC - dévoile avec un pétillement enfantin l'histoire qui va nous être racontée.