Étant donné l'aura du type, Skream est un membre d'honneur de la Boiler Room, invité tous les deux mois pour fissurer les côtes de son auditoire à coup de bass. Aspect moins connu du bonhomme, son amour (ou du moins sa curiosité) pour le disco qu'il mixe comme s'il l'avait créé et qu'il publie à un temps où le genre est sur toutes les lèvres via la sortie du nouveau Daft. Malin Skream ? Doué, avant-toute chose.
Skream un banger ? N'éxagérons rien mais disons qu'Oliver Jones se laisse charmer par un dubstep gorgé de house proche de la UK bass que l'on voit régulièrement chez Joy O, Scuba ou Bashmore (pour ne citer qu'eux). C'est pas encore la grande richesse mais Jones ne devrait pas tarder à trouver comment se renouveller.
C'est un homme plein de surprise ce Skream. Les 90's et le R&B (indépendamment) ont connus ces 6/12 derniers moi un retour de glamour. On nous parle d'austérité, de crise alors la plèbe veut du glitter. Skream (et tant d'autres) l'a saisi et conserve la chaleur éclatante comme un baiser glossy de l'original pour le gorger de synthés disco.
On vous soigne aujourd'hui hein. Du Skream tout frais, un inédit de la part du vétéran et résistant dubstep qui laisse trainer ses nouveautés dans l'émission qu'il anime avec Benga sur la BBC. Il s'appelle "Jaws" et... ouais, il a un certain mordant.
La buée sur nos gros carreaux de lunettes n'était pas encore partie depuis "Copycat" le premier single de cet EP (feat. Kelis) que Skream balance le reste de ce "Skreamizm 7". Et là on fond avec nos binocles. Bien que cet épisode des Skreamizm penche un peu vers la techno, l'ensemble reste fidèle au Back-To-Basics qui a fait sa réputation.
Si la Boiler Room était un homme, je lui confierais ma soeur. Hier Ellen Allien, aujourd'hui un b2b d'un autre monde entre Skream et Disclosure... Après ça, beaucoup souhaiteront loger dans la Boiler Room.