Un dicton dit que l'on a toute la vie pour sortir son premier album. Chez James Shaw, il aura fallu trois longues années pour se lancer. Autant dire que le londonien aura préparé son coup en explorant les multiples profondeurs de la techno actuelle. Mais avec son premier album, Sigha laisse l'expérimentation au labo pour se concentrer sur le sensoriel et la texture. Oubliez la commodité de The Politics Of Dying ou la deep house de Rawww : avec Living with ghosts, la techno atmosphérique prend le pli de la politique d'austérité, un virage à 180 degrés pour le londonien que seuls les moins frileux apprécieront.