Un putain de titre des Demdike échappé de la série des Testpressings, on se demande comment on n’a pu passer...
Encore dans la liesse et porté par l’énergie de son premier LP, Miles Whittaker sort un nouvel EP brut, brutal et à peine décoffré. Celui que l'on connaissait surtout comme étant la moitié de Demdike Stare il y a peu, commence à se bâtir une véritable identité en reprenant les grandes lignes de ce qu'il a construit avec Demdiake : de la techno indus. Ceci-dit, on ressent un progression constante chez Whittaker qui, du stade du choc frontal cherche désormais plus à nimber l'auditeur. Inutile de préciser que l'album vaut qu'on s'y arrête plus qu'un instant.
Demdike n'a jamais été réputé pour sa capacité à bercer des enfants ou animer des mariages. Inscrit dans sa propre tradition et toujours pur représentant de la techno indus actuelle, le duo de Manchester donne une suite à son "Testpressing#001" truffée d'adrenaline post-indistrielle où se mélangent la minimale, la jungle et l'angoisse du monde moderne. WOUW !
Le mois de mars a déjà été brillant (si l'on peut dire) pour Demdike avec un EP brulant (si l'on peut dire). Donc quand la moitié de Demdike, Miles Whittaker prend le large en solitaire c'est pour reproduire ce qu'il fait d'ordinaire en duo. Pourquoi pas. Toujours hyper ancré dans la scène techno indus UK et dans ce renouveau de l'époque Basic Channel. Appétissant, forcément.
72h dans une acierie résumés en seize minutes d'indus, de techno et de curieux samples de jungle. Bravo Demdike.