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Bonobo / The North Borders

Si il ne peut en rester qu'un ce n'est plus Christophe Lambert mais bien Simon Green, le highlander du downtempo. Quand certains en faisaient déjà l'oraison funèbre, Bonobo lui refait une jeunesse avec les oripeaux de la modernité. A défaut d'une nouvelle orientation sonore, ce cinquième album marque tout de même une évolution plus électro dans la discographie du producteur de Brighton.

Bonobo, le dernier des Mohicans du downtempo te fait écouter son nouvel album

Le downtempo est franchement dans le coma et si beaucoup de ses parangons l'ont abandonnés, il en est un qui ne débranchera pas le genre et l'empêchera de passer l'arme à gauche. C'est Bonobo qui ne lâchera pas le steak et sort un cinquième album plus marquée par la patte de son auteur que par un genre. Plein de clins d'oeils et d'auto-citations sont toutefois à noter. Il serait pas un nostalgique noter Simon ?

Bonobo revient au downtempo en compagnie d'Erykah Badu

A la question "qui en 2013 peut bien produire du downtempo ?" la réponse est souvent une galerie d'old timerz indécrottables et producteurs de produits pré-périmés. A la question "qui peut bien produire correctement du downtempo en 2013 ?" il n'y a que le nom de Bonobo qui nous vient à l'esprit. "Heaven For The Sinner", nous le confirme, le paradis des pécheurs est bourré de trip-hop, ça sera votre pénitence si vous vous comportez mal. Après, si c'est Bonobo qui est aux commandes... ça devrait être vivable.

« Cirrus » : Bonobo revient avec classe

En dépit de tout l'amour que l'on peut porter à "l'animal magic", à chaque fois que l'on entend parler de Bonobo on ne peut s'empêcher de pesner au downtempo, un genre voué à connaitre un gros succès en CDD et dont le contrat est arrivé à terme depuis un moment. Ce "Cirrus" est donc une bone surprise puisque Bonobo semble suivre le même trajet que Four Tet avec une house toute soyeuse. C'est doux à l'oreille et agréable au toucher.