Lucy n’est pas dans le ciel et Lucy n’a pas de diamants. Mais il n’empêche que c’est brillant et que tout ça vole haut.
L’Italien de Berlin (il n’y en a qu’un) avait annoncé ce deuxième album comme « un acte de recherche » (il faut souvent entendre un acte d’errance ou de perte) guidé par « aucune direction et de l’imprévisibilité« . C’est on ne peut plus avéré après écoute et on ajouterait même à ça que ce LP est un sommet de techno pensive et contemplative. Ici, Lucy ne vous embarque sur des eaux calmes que pour mieux vous plonger dans le tumulte, tant chaque détails de son abstraction est un vortex potentiel dans lequel sombrer. Et il y a de la vie là dedans. Quasiment bactériologique. Du macro au micro, on a de temps en temps le sentiment de voir l’infirment petit s’agiter sur des écrans infiniment grands. L’album est prévu le 3 mars chez Stroboscopic Artefact (son propre label) mais vous pouvez d’ores et déjà faire chauffer la touche repeat ici-même.