Vous pouvez retourner clubber en toute quiétude, ce qui aurait pu tuer la nuit Berlinoise ne passera pas.
Pour vous la faire simple, la GEMA, qui, grosso modo est la SACEM locale, avait proposé fin 2012 de revoir sa manière de collecter les droits d’auteur pour les artistes en prélevant systématiquement 10% du billet d’entrée. Une hausse insensée qui, dans le cas de clubs tels que le Berghain ou le Watergate, se traduirait par une hausse de 1 000 % de taxes à payer… Un arrêt de mort pour pas mal de lieux.
Une décision catastrophique pour une ville vivant et rayonnant mondialement par la qualité et le nombre de ses clubs. Concrètement, la ville comptabilise annuellement 11 million de touristes dont le but avoué est la vie nocturne locale. Un marché rapportant 1 milliard (petit pécule) à la ville chaque année.
L’arrangement en question a tenu place entre le dirigeant de la BVMV (Association d’Organisateurs d’Evénements Musicaux) et la GEMA pour échelonner l’augmentation des taxes sur plusieurs années de 29 à 64%. Ça semble toujours assez barbare, et si le discours officielle garantit des prix d’entrées accessibles, vous le voyez venir gros comme un Berghain, la vie nocturne Berlinoise a de bonnes chances de devenir bien plus onéreuse. Et si on a la boule de cristal pessimiste, on voit des clubs moins fréquentés donc moins de fonds pour payer des artistes et à terme, un foyer de création beaucoup moins dynamique.