Mais Red Snapper est une éponge qui pendant sa mise en sommeil volontaire a continué à absorber les divers éléments urbains ou pas qui l’entouraient : Hip-Hop, trip-hop, jungle, reggae, techno, rock – anglais bien sur !- vibrations d’Orient. Tout s’est par la suite retrouvé à passer dans leurs instruments et leurs machines, à rester purement organique ou à se faire triturer. Transporté à travers des filtres divers et variés et ajusté d’effets, le rendu se consomme sous forme d’électro-dub bien trippant mais souvent transpercé d’une pointe de mélancolie et hanté d’une certaine noirceur. En revanche, dès que le beat se durci un peu au son du saxo ou enfile un arrangement psychédélique, on passe instantanément à la vitesse au dessus.
Attention toutefois à l’écoute de certains titres en période moral au plus bas.
Real Muzul