Mon petit chouchou du moment s'appelle Darwin Deez. Un nom qui pour l'instant ne vous dit rien, mais devrait très rapidement gravir les échelons et se retrouver tout en haut des charts. Pour son premier album enregistré dans son appartement avec des moyens rudimentaires, une guitare pas toujours accordée, un Casio en fin de vie et une boite à rythmes aux claps approximatifs, on est tout simplement subjugué par les talents de cet américain à donner vie à des chansons pop toutes plus brillantes les unes que les autres. Des titres aux refrains accrocheurs qui se collent à votre cerveau pour ne plus vous quitter. Petit frère des Strokes en plus déluré et moins poseur, cousin de Pavement pour la production cheap, Darwin Deez est un orfèvre en mélodies baignant dans l'insouciance et la fraîcheur primesautière, qui n'est pas sans rappeler les premières esquisses d'Adam Green.