Songwritter d'exception, Josh Rouse, dont chaque album est un petit événement plébiscité par la critique comme par le public, sort un nouvel opus, El Turista, qui une fois encore, flirte avec l'excellence.
Surprenant, est le premier qualificatif qui vient à la bouche dès les premières mesures de Bienvenido, titre qui ouvre l'album, soit une contrebasse appuyée par des notes de piano en suspension, vite rejoints par des cordes en apesanteur. On est ici sur les terres d'une pop lumineuse et fragile aux arrangements subtiles, puisant leurs racines en Espagne (où il est installé depuis 5 ans) pour la plupart des textes, et le Brésil pour les touches de Bossa qui parsèment l'ensemble.
On pense à des artistes comme Stan Getz, Gilberto Gil et aussi au Graceland de Paul Simon. Josh Rouse enchante nos sens de par la douceur et la grâce de ses compositions, émerveille nos oreilles avec ses virées dans des années 60 baignées de Tropicalisme. Une des petites merveilles de ce début d'année. A consommer sans modération.