Si l'univers de Kiko s'est élargi par sa diversité, il reste résolument sombre avec ses nappes de synthés cosmiques qui s'agrippent aux parois des murs pour s’y incruster, des rythmiques martiales accrocheuses qui projettent vos membres dans une danse incontrôlable, entrecoupé de l'interlude, Preludia, à la périphérie de Vangélis. Le titre de l'album, Slave Of My Mind, est aussi le morceau phare de l'album aux consonances très Depeche Mode, qui devrait assurer à son auteur d'être l'un des plus joués l'été prochain. Pas foncièrement novateur dans le fond, Kiko s'en tire pourtant avec les honneurs, offrant à la scène techno un opus en forme d'hommage vibrant qui devrait séduire les amateurs du genre. (On regrettera juste le clip, qui est franchement moche).
Roland Torres pour 90bpm