Et James Ruskin en fait la démonstration éblouissante, avec ses 12 nouveaux tracks, qui loin de s’enfermer dans un style, dessine un large spectre de courants du très Modeselektorien Scene qui ouvre l’album en passant par l’électronica tek Road Trip, qui n’est pas sans rappeler certains tracks de Plaid, l’ambient avec Glasshoppers, les très tek oldschool Lahaine ou Izzygan, aux redondances Drexciennes, le tout sans perdre de vue, la personnalité de son auteur. Car n’oublions pas, malgré ces références, que James Ruskin a influencé, autant qu’il est influencé, la scène techno.
Avec The Dash, il ré-ouvre les portes d’une scène qui bien que moins présente sur notre hexagone, n’a jamais cessé d’évoluer et d’être représentée de l’autre coté du Rhin. Et même si cet album n’est pas d’une originalité débordante, il n’en reste pas moins un disque d’excellente facture qui procure son lot de sensations oscillant entre fragilité et rudesse, mental et dancefloor.
Roland Torres pour 90bpm
Tracks Playlistées :