FUTURA A DÉJÀ BEAUCOUP TRAVAILLÉ AVEC DES MARQUES. IL EVOQUE CARRÉMENT UNE VIOLATION DE DROITS D’AUTEUR DÉLIBÉRÉE DANS LE CAS PRÉSENT.
En 2019, la marque The North Face avait frappé fort en sortant une ligne de vêtements intégrant le nano spinning, une technologie permettant de faire des trous dans le tissu à l’échelle du nanomètre. La marque spécialisée dans le « outdoor » avait ainsi pu améliorer la respirabilité de ses produits tout en gardant leur imperméabilité. La firme avait décidé de nommer cette gamme « FutureLight » et avait choisi un logo en forme d’atome pour illustrer ce monde de l’infiniment petit.
On apprend que Futura vient de déposer plainte contre The North Face pour avoir copié illégalement cet atome que l’artiste a souvent dessiné. Même si le logo est graphiquement stylisé, il est vrai qu’il y a des similitudes avec le travail à la main du père du graffiti abstrait. De plus, ce dernier reproche à la marque d’avoir utilisé le terme « Future » dans le nom d’une manière délibérée comme une sorte d’invocation de son blaze pour susciter une collaboration ou une adhésion bénévole. L’association du logo et du nom est la goutte qui a fait renverser le pot de peinture. Pour Futura, il s’agit d’une violation de ses droits d’auteur délibérée. Son avocat a d’ailleurs déclaré que « The North Face a voulu paraitre cool et c’est probablement la chose la chose la moins cool qu’ils aient jamais fait ».
Futura réclame aujourd’hui que la ligne de vêtements soit retirée de la vente et que des dommages et intérêts lui soient versés (on ne connait pas le montant demandé). Il semble en tout cas déterminé face à une marque appartenant à un énorme groupe VF Corporation qui détient aussi Eastpack, Lee, Timberland et Supreme.
Ça va surement durer des années mais on va tâcher de suivre tout cela pour vous.