ATTENTION : LE BREAKDANCE N’A PAS ATTENDU LES « HAUTES INSTANCES » POUR GRANDIR ET ÊTRE AUTONOME.
Alors que le Redbull BC One 2020 vient de couronner Shigekix chez les hommes (plus jeune champion de l’histoire) et Kastet chez les femmes pour la deuxième fois consécutive, voilà que leur discipline vient d’être intégrée officiellement dans la liste des sports pour les Jeux Olympiques qui se tiendront à Paris en 2024.
Souvenez-vous, c’était en février 2019 que la proposition avait été faite par les organisateurs (dont son Président Tony Estanguet et la Ministre des Sports Roxana Maracineanu). Désireux de rajeunir l’événement, ils avaient misés sur le breakdance aux côtés de l’escalade, le surf et le skateboard déjà retenus pour les Jeux au Japon prévus initialement cette année.
Évidemment, qui dit nouveaux arrivants dit exclus. C’était le karaté qui en avait fait les frais principalement. De plus, les critiques avaient fusé très vite en affirmant que cette discipline n’était pas un sport. Ils étaient loin (et le sont toujours) d’imaginer les qualités physiques et mentales qu’il faut avoir pour la pratiquer, et à haut niveau qui plus-est.
Bref, de toute façon, il est trop tard puisque qu’on aura droit à une compétition olympique en 2024. Rappelons que le Comite Olympique a tenu à rebaptiser le breakdance en « danse acrobatique », histoire de faire mieux passer la pilule. Deux pas en avant, un pas en arrière…
Il est clair que les organisateurs cherche à surfer sur une tendance car le breakdance ne les a pas attendu pour devenir une discipline mondialement reconnue. Sa figuration au Jeux Olympiques de Paris reste une bonne nouvelle. Nous laissons aux vrais concernés, les danseurs, de juger si c’est un honneur ou pas.