ABIOLA OKE, CEO DE OKAYPLAYER A DÉMISSIONNÉ SUITE À DES ALLÉGATIONS D’ANCIENNES COLLABORATRICES

DE NOMBREUSES ALLÉGATIONS ÉVOQUANT UN MANAGEMENT TOXIQUE ENVERS D’ANCIENNES COLLABORATRICES.

 

 

Depuis sa fondation en 1987 par Questlove et Angela Nissel, Okayplayer est un modèle de communauté au service de l’excellence noire en matière de culture. Son site est une référence de presse indépendante auquel nous nous identifions beaucoup coté musique. Une excellence culturelle noire qui depuis 2011 avait pris un sens plus large et plus moderne avec la création de Okayafrica, dédié au continent africain. C’est avec cette ADN que OKP a tout naturellement couvert les événements qui ont suivi le décès de George Floyd.

Mais cette semaine, coup de tonnerre au sein même du groupe de médias américain. Un collectif d’ex-collaboratrices d’Okayplayer a publié un communiqué appelant à la démission de Abiola Oke, CEO et éditeur des deux sites. Ces femmes ont témoigné du management toxique de la part de leur ancien patron, allant du manque de considération salariale au harcèlement moral en passant par la calomnie, le sabotage ou encore par des licenciements abusifs. Un comportement qu’elles jugent contraire à l’éthique du projet. Appelant à la libération de la parole, ce collectif a très vite reçu d’autres témoignages similaires dont un faisant allusion à du harcèlement sexuel.

Il n’en fallait pas plus à Okayplayer pour réagir, notamment en annonçant la démission de Abiola Oke à effet immédiat. Le site affirmant prendre très au sérieux les allégations et promettant une enquête plus approfondie. D’autres mesures sont à venir selon eux. De son coté, Questlove a également relayé le communiqué en confirmant que le comportement de son CEO était jusque-là une « légende » semblant désormais se préciser.

Quand on défend les droits et prône l’égalité, on se doit de balayer devant sa porte. C’est ce que Okayplayer semble vouloir faire. Affaire à suivre. En tout état de cause, nous soutenons ces femmes qui ont eu le courage de s’exprimer ainsi que les équipes de OKP et OKA qui pourraient pâtir de l’image véhiculé par leur ancien patron. Tout cela si les faits soient avérés.

 

 

 

 

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Further action will be announced.

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