THE NEPTUNES DE RETOUR EN STUDIO SELON CHAD HUGO ?

LE PRODUCTEUR A JUSTE DIT QU’IL BOSSAIT SUR DU SON À LA NETPUNES ET TOUT LE MONDE S’EST EMBALLÉ.

 

 

Du temps de l’avènement de The Neptunes et aussi du label Star Trak dans les années 2000, Chad Hugo a toujours été dans l’ombre par rapport à un Pharrell Williams clinquant qui a connu le parcours qu’on lui connait. Mais Hugo est un rat de studio qui avait privilégié la production d’artistes un peu plus en développement (Earl Sweatshirt, Kenna, The Internet etc.), avec plus ou moins de réussite. En parralèle, il avait monté plusieurs projets de groupes (Missile Command ou No Planes in Space) avec plus ou moins de réussite.

Même s’il a toujours été en retrait, on sait tous qu’il a beaucoup forgé le son de The Neptunes. Multi-instumentiste curieux, on lui doit les sons de synthé reconnaissables entre milles. Mais quand on lui pose des questions, Chad Hugo est bavard, voir décousu tant il a des choses en tête. Ce fût le cas pour l’interview qu’il a donné pour Clash et qui a été publiée hier. Et au détour de réponses sur son parcours, il nous a révélé certaines choses croustillantes.

Tout d’abord, le duo qu’il a formé avec Pharrell pour lequel il « se concentre sur des trucs pour revenir à la mouture de The Neptunes ». A priori, rien ne confirme un retour du groupe et surtout pas que les deux ont réellement enregistré en studio. Nous aussi on aimerait que ce soit le cas mais il est trop tôt pour s’emballer. Hugo ne fait qu’explorer le son dans ses heures perdues comme n’importe quel producteur qui se respecte. Et quand il utilise le « nous » dans ses réponses, rien ne confirme encore une fois que Pharrell soit dans la boucle.

Par contre, Chad Hugo a laché plusieurs noms pour qui il(s) a(ont) bossé : Lil Nas X, Blink 182, Lil Uzi Vert, Brandy, Ray-J, Snoh ​​Alegra, G-Eazy, Rex Orange County, Kaytranada ou encore Dua Lipa. Cette liste devrait faire de The Neptunes, une entité de production incontournable pour cette nouvelle année, à défaut de revoir le duo en activité. Mais nous ne sommes pas à l’abri d’une bonne surprise.