C’est une constante dans la sneakersphere depuis quelques années maintenant dans les grandes marques : la course à la technologie, une fois cette dernière validée, se doit de s’appliquer à tous les modèles, aussi iconiques soient-ils.
On pense tout d’abord aux nouveaux matériaux : le flyknit de Nike ou le primeknit d’Adidas, pour les principaux. Après avoir testé le marché sur les modèles running (ceux qui ont le plus besoin d’avancées pour gagner la course permanente contre le temps) de type Lunarepic et UltraBoost, les équipementiers s’amusent à allécher les amateurs en mettant leurs avancées à toutes les sauces. L’an dernier, les Air Force 1 Flyknit et Air Max 1 Flyknit ont pris un coup de jeune (et de léger), tout comme les EQT et Stan Smith.
Mais pourquoi s’arrêter en si bon chemin ? L’upper c’est bien mais la semelle c’est encore mieux. Lunar pour Nike, et surtout Boost pour Adidas, qui a tué le « game » avec cette technologie, mettant du Boost à toutes les sauces, que ce soit NMD, Ultra ou Yeezy. De là à en mettre aussi sur sa poule aux œufs d’or depuis 2 ans, il n’a eu qu’un pas qui sera franchi cette semaine.
La Superstar Boost arrive sur le marché (après avoir été aperçu très brièvement sur une collab Adidas x Bape x Neighborhood) et va certainement s’y installer pour un bon moment tant la formule semble emballante : rien ne bouge, et pourtant tout bouge. La silhouette est exactement la même, et seule l’apparition d’un morceau de Boost sur l’intérieur du pied et sous la semelle permettra de la différencier de l’original.
Alors les plus ronchons parleront du prix (130 euros, soit près de 40% d’augmentation, ce qui n’est pas rien), mais les enthousiastes y verront une évolution nécessaire pour ne pas se lasser de l’iconique paire un peu galvaudée ces derniers temps. Pour démarrer c’est le coloris classique white black qui est présenté, en attendant des dizaines (centaines ? milliers ?) de coloris à venir.
Disponible chez CornerStreet, évidemment.