Les anglais sont des brutes : Evil Nine et Night Slugs

Automatom + Pardytron = Evil Nine. Bok Bok + L-Vis 1990 = Night Slugs. Petit zoom donc sur deux crews qui montent côté Brighton et London, quatre bonhommes énervés ayant soif de beats acides, de twittin’ bass et de défragmentation des dancefloors. Bitchin’ music.


Le duo Evil Nine s’est fait un nom dans la région de Brighton tout d’abord, et ce dès 1998, suite à une tape galvaudée pour le label Marine Records d’Adam Freeland. Pas des jeunots donc. You Can Be Special Too, leur premier LP sort en 2004 dans la tourmente, mais s’impose vite comme pièce breakbeat à part (et note l’apparition d’Ace Rock et Juice Aleem). Suite à pas mal de remixs et autres tapes marmelade (dont une pour Fabric), le duo prend position dans pas mal de clubs Uk, dont Urban Gorilla et Fabric, toujours. Suite à la sortie de They Live!, leur deuxième galette en 2008, Tom Beaufoy et Pat Pardy (soit Automatom + Pardytron) se sont un brin enervés, conduit les choses sérieusement, engrangés les taps et remix pour au final annoncé il y a quelques jours la naissance de For Lovers, leur propre label. Jetez-y une oreille attentive, ça démenage, et il y a même quelques free downloads là bas…

Myspace – Evil Nine

Mes photos | NIGHT SLUGS

D’un autre côté, on retrouve le (très) jeune L-Vis 1990, accompagné de Bok Bok (néanmoins fort jeune également), qui depuis quelques temps font parler du collectif Night Slugs, soit le nom du duo, du label et de la soirée londonienne qui pète la gueule aux autres du genre, depuis quelques mois. La recette est simple, bass-driven music pour tout le monde, du glitch aquatique et break-core retro-80’s (période 2step naissant), au maelstrom-machine de ragga qui se cache sous des rythmes anglais bien d’actualité. La party music, en 2010, c’est ça.

Night Slugs – Myspace