Le groupe nantais accouche d’une suite en avril, Qolors, toujours dans cette lignée africaine brassée, soul urbaine et traditionnelle, griotique flirtant entre le hip-hop et les musiques jazz et du monde.
Tribeqa c’est l’arbre, la tribu, le baobab. Alors même si le line-up a un brin changé (Etienne Arnoux Moreau venant remplacer Arnaud Lacarte à la guitare, et DJ Greem laissant les MK2 à DJ Djo), la formule reste la même, toujours animée de cette fraîcheur africaine qui nous avait fait nous lover sur le premier LP. On retrouve donc ce balafon chromatique, entre chaleur ivoirienne, cuivre flirtant le désespoir transfrontalier et ces rythmiques entêtantes cristallisant les ponts de cette black diaspora dont on ne cesse de parler.
Tribeqa a semble-t-il trouver sa formule magique, ce chapelet de sonorités jazz, Afrique latente et urbanité dévoilée, parfois funk, parfois hip-hop, souvent trad et complètement break au final. Tribeqa donne le rythme et on s’en félicite.
Son : Tribeqa – Dienamoro Feat. Kadi Coulibaly
Line up:
Josselin Quentin : balafon, vibraphone, composition
Etienne Arnoux Moreau : guitare
Jeff Vincendeau : contrebasse
Benjamin Bouton : batterie
Djo : platines
Et avec les invités : Blake Worrell de Puppetmastaz, Kadi Coulibaly, Mauikai & Wamian Diara.