La formation jazz-funk bien hip-hop revient ce février avec un nouvel album, Ya-Ka-May. 15 titres tintés de funk New-Orleans, de breaks posés, le tout sous l’influence bayou, la marque du diable. Un must pour funksters ouverts d’esprits.
Inscrits dans l’esprit bounce propre à la cité de Louisiane ravagée par Katrina, Galactic semble avoir tout capté de sa ville et du comment véhiculer ses influences créoles, soul, jazz, brass, hip-hop et grasses.
Sans cacher qu’on les a surtout découvert il y a peu avec leur sixième LP (From the Corner to the Block), et des scènes françaises remarquées (un Nouveau Casino du tonnerre, aux côtés de Boots Riley de The Coup et de Chali 2na de feu J5), la sortie de ce 7ème album nous rappelle combien la Nouvelle-Orléans semble être intemporelle dans ce qu’elle charrie en matière de création artistique et de syncrétismes de toutes sortes.
Ya-Ka-May, c’est le nom de l’opus à sortir ce 8 février via les californiens d’Anti, est une bombe juteuse cohérente, explorant le bounce rappé et crié (Katey vs. Nobey), le rock’n’roll crade et bluesy (Dark Water), le funk-de-marais, le brass et l’influence cuivrée façon Dirty Dozen d’antan (Boe Money, un must de mélanges). En bref Galactic a tout pour explosé, a révisé Doctor John, Allen Toussaint (qui participe à ce disque), The Gaturs, Cash Money ou Johnny Adams pour proposer un des meilleurs disques de ce début d’année. Un must.
Son : Galactic – Boe Money (Feat. The Rebirth Brass band)