Les quatre BLK JKS, originaire de Johannesburg, font un impérieux mélange entre rock planant, afro-funk futuriste et bruitiste, le tout lourdement forgé d’échos et de rythmiques blues et mbaqanga. Remarqués par le label Secretly Canadian, leur premier LP sortira en septembre…La bonne nouvelle de la rentrée.
Molefi Makananise, Lindani Buthelezi, Mpumelelo Mcata, Tshepang Ramoba, ces quatre là forment BLK JKS (soit Black Jacks), petite entité qui risque de vite explosée à travers le monde, tant leur musique se joue des frontières. Formé en 2000, avec deux rescapés aujourd’hui de la formation initiale, le quartet est au noise bluesy ce que Basement 5 a pu être au post-rock à l’époque : une remise en place de l’esthétique black dans la sphère du rock blanc. Ces quatre là réinventent la Great Black Music, mélangent les rythmiques noisy et le dub, s’appuient sur la guitare stridente et reconfigure le paysage sud-africain là où les expériences de Hugh Masekela l’avait laissé. Place à 2009, il y a du Living Colour, du Pop Group et du Bad Brains dans ces gens là, et c’est tant mieux.
Leur premier long format, After Robots, suite du Mystery EP de 2007 (ressorti il y a trois mois), sortira le 8 septembre sur le très bon label Secretly Candian. L’album est produit par Brandon Curtis de The Secret Machines et propose une collaboration avec l’incroyable groupe Hypnotic Brass Ensemble.
Tracklisting:
01 Molalatladi
02 Banna Ba Modimo
03 Standby
04 Lakeside
05 Taxidermy
06 Kwa Nqingetje
07 Skeleton
08 Cursor
09 Tselane