Voilà que sort en France le 3ème long format du groupe newyorkais Brazilian Girls. Le quatuor, à présent trio, s’embarque une nouvelle fois dans ses litanies cosmopolites, nageant en eaux internationales pour notre plus grand plaisir. Fanfare électronique, rock percussif : la classe américaine pétillante chargée par la meneuse de troupe : Sabina Sciubba.
Suite au Talk La Bom de 2006, le troisième LP des trois Brazilian Girls (apparemment Jesse Murphy, le bassiste ne serait plus de la partie) sort en France ce 17 novembre via Verve / Universal Jazz, quelques mois après son release outre-Atlantique. La sauce n’a pas évolué, le groupe nous ressert son joli chaos de sonorités fortement imprégnées de basses acides et de chœurs post-punk à claviers. Entre drum sauvageonne à la The Slits, funk carioca et beat-dance hieroglyphique, la musique des Brazilian Girls est belle comme une pochette de Melody Nelson, elle sue le syncrétisme, véritable opéra-pop explosif et transfrontalier. Et ceci bien sûr grâce à la sensualité dégagée par la cantatrice mod et jazz, l’italianno-allemande Sabina Sciubba, qui transfigure les titres de cet album un à un. Sexy, international et musical jusqu’à l’os.