Miss Tic dans le sac

Pour sa collection de maroquinerie automne-hiver 2008/2009, baptisée <>, Stéphane Verdino, directeur artistique de Lamarthe, a invité Miss.Tic, à déposer sa griffe sur ses modèles.

Le directeur artistique de Lamarthe, tout fraichement arrivé dans la maison (janvier 2008) a demandé à Miss.Tic, grande figure du «Street Art», de venir partager son travail avec la marque. «J’ai proposé à Miss.Tic de s’exprimer sur mes sacs à main, car elle symbolise avec son art, la valeur profonde de Lamarthe, à savoir, la féminité», raconte Stéphane Verdino. Cette artiste parisienne est connue pour peindre sur les murs de Paris des pochoirs représentants des femmes, accompagnés de phrases poétiques.

« Cette collaboration était un challenge pour moi car je suis intervenue sur un support sur lequel je n’avais jamais travaillé », explique Miss.Tic, dans sa robe légère noire et rouge, ses talons hauts, et ses lunettes de soleil. Après avoir été familiarisée à l’univers de Lamarthe, l’artiste a eu carte blanche, et a proposé sept dessins. Finalement, c’est le buste d’une femme de profil (qui comme l’ensemble de ses pochoirs, lui ressemble étrangement), avec la phrase « Je crois en l’éternel féminin », qui seront retenus et inscrits sur les sacs, déclinés en trois modèles: le cabas, la besace, et la trousse à maquillage. Et en deux coloris, le gris et noir, ou le blanc et rouge.

Avec de la techno comme musique de fond, la Galerie W a tout mis en oeuvre pour que la présentation de la collaboration entre Miss.Tic et Lamarthe soit un véritable événement. Après avoir répondu aux questions des curieux, Miss.Tic s’est adonnée, avec L’Atlas, un artiste de rue, à une représentation d’art urbain. Dans le fond de la salle, une grande toile blanche, sur laquelle le jeune homme colle de longs morceaux de scotch noir et rouge, en formes géométriques sous le regard de Miss.Tic. Vient son tour de créer. Elle sort ses pochoirs, et graffe deux silhouettes de femmes et deux messages. C’est la fin du spectacle… Et de la promotion.