Grand succès pour la dernière édition du Love Music Hate Racism carnival.

Le grand rendez vous anti-raciste du rock britannique s’est déroulé le 27 avril dans le Victoria Park à Londres. Un line-up énérvé cet année: Hard-Fi, Wiley, The Good The Bad The Queen, Skream & Benga et surtout Drew McConnell (Babyshambles), entourés d’amis spéciaux. On vous raconte tout ça.

 

Parmi les traces indélébiles qu’a laissé le Clash dans le rock britannique se trouve une bonne tradition, celle de s’engager et de participer aux concerts et projets « Love Music, Hate Racism ». Souvent délaissés aux scènes plus undergrounds (Punk, Oï voire Hardcore), les festivals anti-racistes et anti-fascistes font partie du patrimoine du rock britannique, notamment depuis la scène mythique du film « Rude Boy », qui montre les Clash en performance de haute volée au festival « LMHR », organisé par l’Association « Anti nazi League ».

Les temps ont changé, mais hélas, le British National Party (BNP) a fait son nid dans certains quartiers populaires anglais. Cette situation préoccupante a mobilisé les groupes, jeunes ou moins jeunes, au Victoria Park, ce 27 avril. Paul Simonon, ex bassiste des Clash, est venu avec son groupe, The Good, The Bad & The Queen (l’un des projets de Damon Albarn de Blur, Gorillaz…). Les groupe Hard Fi et surtout The View ont fait des sets remarqués, mais c’est sans certainement Drew McConnell (Babyshambles) qui a enthousiasmé la foule. Venu dans le cadre de son projet Helskinki (dont on vous a parlé il y a peu), avec Jon McClure des Reverend and the Makers, l’ex Arctic Monkeys Andy Nicholson, le chanteur irlandais Fionn Regan et Jamie Morrison des Noisettes, ils ont conquis les spectateurs avec une reprise du White Riot des Clash, avec au chant l’ancien chanteur des Sham 69, Jimmy Pursey, grand monsieur du punk anglais !

En pleine période électorale (élections municipales), Drew McConnell a lancé un mot d’ordre à la foule dans un style très direct : « Fuck The BNP ! ».

Site web de Love Music Hate Racism