CA BOUGE DU COTÉ DU RAPPEUR AVEC À LA FIN DE CE NOUVEAU TITRE, LA RÉVÉLATION DE SON PROCHAIN PROJET : « YOUCEF KAMINSKY ».
Rocé aurait balancé ce morceau, portant le même nom que le traditionnel chant de Noël américain, au dernier réveillon, cela nous aurait fait ni chaud ni froid tant les restrictions sanitaires nous ont bien cassé le délire. Mais on sait bien qu’il a fait exprès de nous le partager que maintenant.
« Jingle Bells » s’inscrit dans la multitude des dénonciations et des vérités que Rocé assène à travers sa musique depuis toujours. Dans la continuité de son précédent morceau « Spectacle Permanent » qui dénonçait l’aliénation médiatique, le nouveau track s’attaque au soft power. Celui des puissants et leurs empires qui nous imposent tranquillement mais insidieusement leurs volontés. Qui nous font croire qu’on peut devenir comme eux. La métaphore du manège est d’ailleurs bien trouvée puisque nous sommes légions à attendre notre tour sur le bas coté sans jamais pouvoir monter. Mais évidemment, s’il y a des dominants, il faut bien des moutons, ceux qui suivent sans se rendre compte, ceux qui s’inventent des vies sur les réseaux sociaux par exemple ou encore ceux qui suivent les mauvais gourous. En réalité, nous sommes tous dans un de ces cas de figure, voir même tous. C’est de cet aspect que traite la seconde partie du morceau.
« Jingle Bells » sort bien-sur sur le label de Rocé : Hors Cadres (dans la collection « Future ») grâce auquel il peut dire aujourd’hui qu’il « fait l’architecte, le financeur, le maçon ». Toute la liberté (et surement les emmerdes) pour sortir son nouvel album « Youcef Kaminsky » (son nom à l’état civil) prochainement.
