« CONFESSIONS » EST ANNONCIATEUR DU PREMIER ALBUM DE CETTE ARTISTE AUTODIDACTE.
Sudan Archives n’est pas bien ancienne dans le sérail de la musique mais ses deux premiers avaient tapé dans l’œil de beaucoup à commencer par Stones Throw avec qui elle va signer son premier album dans pas longtemps. Pas étonnant qu’elle ait rejoint le label de Peanut Butter Wolf qui est est friand d’artistes hybrides, pluriculturel mais attachés à des fondamentaux divers, du hip hop à l’électro en passant par la soul ou encore le jazz. C’est carrément le cas de cette musicienne et chanteuse qui a un parcours d’autodidacte. Elle a appris le violon à l’oreille et l’utilise pleinement depuis qu’elle a découvert l’utilisation qu’en faisaient les musiciens au nord – est de l’Afrique et au Soudan dont elle est originaire.
Née à Cincinnati dans l’Ohio, elle avait bougé à Los Angeles pour étudier la technologie musicale. Quelques temps plus tard, elle composait sa propre musique mélangeant le groove et l’électronique aux sonorités (souvent rythmiques) folkloriques africaines. Rien de bien révolutionnaire mais encore faut-il bien le faire. Ce qui est intéressant chez Sudan Archives c’est cette construction qu’elle a opéré vraiment toute seule. C’est après avoir croisé un des boss de Stones Throw dans une soirée Low End Theory (RIP) que la chanteuse s’était fait remarquer. Sa présence dans la célèbre résidence faisait partie de son rapprochement avec une musique plus digitalisée.
On découvre aujourd’hui « Confessions » qui revêt dans la thématique un caractère introspectif et relate une « crise de conscience ». Un élément qui rajoute encore plus de profondeur à la musique de Sudan Archives qu’on pourra découvrir sur disque prochainement mais aussi sur scène puisqu’elle passera par Paris le 16 septembre au Badaboum.