AVEC LE TITRE « RACINES » DU PROCHAIN ALBUM DE C’MON TIGRE, ON COMPREND MIEUX POURQUOI LE GROUPE A CHOISI DE L’INTRODUIRE AVEC « BEHOLD THE MAN ».
On le sait l’humain est un être complexe. Ses origines les plus lointaines font l’objet d’interrogations, de recherches et de fantasmes depuis longtemps. Dans toutes ces réflexions, les écrivains de science fiction ont toujours proposé des scenarii intéressants, mêlant anticipation et mystère. Mais en règle général, c’est bien la condition et la réaction humaine face à son environnement dont il est question. Dans ce contexte, l’écrivain Michael Moorcock a fortement influencé le groupe C’Mon Tigre pour la conception de ce titre, dont le nom est le même que le roman de Moorcock : « Behold The Man ».
L’œuvre raconte l’histoire d’un homme malheureux qui remonte le temps et qui redécouvre les grandes religions de notre histoire. Une sorte de voyage initiatique qui remonte à la condition originelle de l’homme. C’est autour de cette idée qu’est construit le clip réalisé par le groupe même en collaboration avec Sic Est, dans un traité moderne. On y voit naitre l’homme dans son plus simple appareil avec comme mode de liberté la danse (le monde est représenté par un immense dancefloor sur lequel les individus se meuvent). Puis vient le rencontre avec les autres et de ce fait, la naissance de la notion de limites. C’Mon Tigre illustre cette rencontre comme par une confrontation, une collision entre les êtres à proprement dit. Les humains étant représentés comme flasques, le choc des corps donne lieu à des réactions aussi belles qu’étranges et inattendues.
Quant à la prod, on soulignera qu’elle donne un aspect hypnotique certain.
L’album « Racines » verra le jour le 15 février. Vous pouvez néanmoins le précommander.