« PRÉFACE » DU KLUB DES LOOSERS : INTRODUCTION AUX HISTOIRES DE FÉLIDÉS

Le nom du nouveau titre du Klub des Loosers est explicite. « Préface » est donc l’entrée en matière pour Fuzati, désormais seul aux commandes du groupe Versaillais (il était accompagné auparavant de Orgasmic) pour nous prévenir de la sortie du troisième album du projet « Le Chat et Autres Histoires » le 16 octobre prochain chez Ombrages Éditions & Modulor.

Comme il n’a jamais fait comme ses contemporains, Fuzati a choisi Libération pour dévoiler le morceau en exclu. Un choix qui place sûrement les ambitions du rappeur au masque blanc assez haut et assez générique pour toucher un maximum de personnes. Il est vrai que ses textes sombres et pessimistes sont devenus une marque de fabrique appréciée et un nouveau disque de sa part est toujours attendu.

Nouveau disque qui met le chat au centre des discussions. Un sujet qui avait déjà été abordé dans plusieurs anciens morceaux. Il semblerait qu’après « La Fin de l’Espèce » en 2012, les chats auraient pris le pouvoir façon « Planète des Singes ». Au delà de vraiment aimer les félidés (il y aura d’autres histoires aussi), Fuzati joue encore une fois sur le paradoxe de sujets à la fois insignifiants et centraux pour chacun d’entre nous. Et tout cela avec les double-sens lyriques qui vont bien.

Autre fait marquant, on annonce un opus aux sonorités pop 70s. Loin de vouloir faire vomir les addicts de rap pur et dur, le Kub des Loosers semble annoncer une approche plus organique avec l’apport de plus de musiciens qu’à l’accoutumée. Voir même une orientation vers les sons psychédéliques d’il y a plus de 40 ans. Cette tendance est en tout cas confirmée par les participations de Jérémie Orsel (du groupe pop Dorian Pimpernel), Xavier Boyer (de Tahiti 80), de Hadrien Grange (Dorian Pimpernel et Tahiti 80), de Benjamin Kerber (The Shades).

Fondé en 2000, le Klub des Loosers a le même âge que nous et on est plutôt contents de pouvoir déprimer à nouveau cet hiver.

 

Comme on respecte l’exclue, on vous invite à aller écouter le titre sur Libération.